Dans les rues de Paris...
- catherineyautier1
- 25 juin
- 6 min de lecture
Samedi 21 juin, voilà bien longtemps que nous ne nous étions pas offerts un voyage dans les rues montmartroises et pigalloises de Paris. Et qui dit voyage, dit blog. Surtout quand la 43ème fête de la musique affole et rajeunit notre quartier... et nous par la même occasion. Donc une fois n'est pas coutume, voici un blog parigot, plein de jeunesse, de joie et de musique (comment ça, vous n'entendez pas la musique?)
C'est parti... Il est un peu plus de 21h, la sobriété n'est pas trop entamée et danser droit est encore à peu près possible.

Pourtant, c'est déjà open bar partout... (on a dit ouvert, pas forcément gratuit...)

Le pain, lui, est carrément en self service à la porte de cette boulangerie bio... Mais la preuve est faite qu'il est beaucoup moins facile de parler, danser et chanter avec une baguette sous le bras qu'avec un verre de bière à la main...

Ça swingue, slamme, metalrocke, à tous les coins de rue. Avec plus ou moins de bonheur et de cacophonie....

Gaffe aux jeunes et tendres oreilles!!! Un peu tôt pour des acouphènes....

... surtout quand les cuivres s'en mêlent et balancent la sauce...

... devant un public conquis... et encore bien sage!

Les verres se vident mais ni l'évaporation ni les anges n'y sont pour grand chose!

On pourrait croire que tout le monde s'est donné rendez-vous pour faire la fête aux Abbesses. Mais quelque chose me dit que c'est partout pareil dans les rues de la ville qui pointe le bout de son nez au fond de l'image...

Il y a celles qui se prennent pour les reines d'Angleterre de la fête...

Et il y a les vraies vedettes, les Yvette Horner de la guitare électrique et du Rockabilly, style années 50 et voix rauque et rugueuse de chanteuse de blues.

Un peu plus loin, un photomaton fait recette. Il y a même la queue. L'effet Amélie Poulain sans doute...

D'ailleurs, voilà le Marché de la Butte, sans cars de japonais pour une fois, et transformé en stand de crêpes et de boissons. Tout fout l'camp, ma bonne dame...

J'ai oublié quelle musique passait au Tagada Bar - certainement un tagada tsoin tsoin quelconque - mais Henri-Claude a immortalisé ce fan amoureux transi et son bouquet de fleurs (périssables, certes, mais fait trop chaud pour les bonbons qui sont pourtant teeeeeellement bons...)

Combien d'histoires d'amour, longues ou éphémères, naissent-elles un 21 juin quand les filles sont si belles et les gars si bogosses???? Et que la musique bat son plein et charrie toutes sortes d'émotions.

Encore faut-il quitter son portable des yeux et poser son verre...

se lâcher et danser sur le trottoir...

et se laisser emporter par la folie d'une chanteuse déchaînée "qui s'en fiche, qui préfère le rock!!!"

Quand elle ne passe pas par les portes des cafés, la musique sort par les fenêtres des DJ. Ceux-là éclatent bien la foule en bas qu'ils filment avec une caméra fixée au bout d'une perche...

Alors forcément, tout le monde veut être sur la vidéo...

Et ça donne ÇA...

Eh toi, tu veux ma photo? Bah oui, en fait... Vu que t'as l'air de t'être un peu trompé... C'est pas la Fashion Week ici, c'est la fête de la musique...

C'est pas non plus la finale du Tournoi des six nations...

Attention, Mesdemoiselles, vous allez vous faire écraser... Mais les demoiselles s'en moquent comme de leur première minijupe. Et comment leur donner tort? On n'a pas idée non plus de vouloir prendre sa voiture un soir comme celui-la...

Ou alors, faut pas être pressé!!!

Tiens, je le reconnais celui-là. C'est le Sacré Coeur et les rails de son funiculaire....

Il n'y a bien que lui pour qui l'affluence est à peu près la même que chaque samedi quand il fait beau. La fête de la musique, ça lui touche un clocheton sans lui remuer l'autre...

L'Arc de Triomphe est tout seul lui... Il est aussi sous cloche et en chocolat, chez Larnicol... Des candidats pour une méga crise de foie????

Les crises de foie et les gueules de bois guettent d'ailleurs pas mal de monde au prochain réveil. Mais pour l'instant, ces jeunes beautés ne sont pas désagréables à regarder, hein mon chéri? Comme adorait dire ton défunt papa, "le coup d'oeil est à l'oeil...

Perso, j'aurais aimé qu'il y ait un peu de vent, pour me rincer l'oeil justement avec ces beaux bébés...

Au fur et à mesure que l'heure tourne, la fièvre monte... et les habits tombent...

ou prennent la parole... À qui s'adresse celui-ci d'ailleurs ? Au décolleté plantureux de face ou au cul magnifique de dos? Mystère... Henri-Claude a dû croire que c'était à lui car il l'a poursuivi sur 20 mètres au moins... pour faire la photo bien sûr...

Ouf! Un peu de calme et d'innocence à la belle lumière de couchant du manège de la place des Abbesses.

Trop de crop tops et de peau dévoilée généreusement... Il y a des couchers de soleil qui peuvent se transformer en crépuscule des mollahs...

Allons voir plus loin ce qui se passe...

... du côté du vrai Paris, la terrasse la plus artificielle que je connaisse par ici...

ou de ce glacier branché dont la devanture a sûrement été imaginée par un fakir...

Mais quel est ce bruit qui fait vibrer les pavés et battre les coeurs? La Batucada nous appelle.

Une troupe énorme, toute de bleu vêtue, débordante d'énergie, infatigable.

Daniel et Françoise, sortez de ces corps!!!

Il ne manquait plus à notre bonheur que Stromae...

... et Cééééééééééééline!!!!

Un peu tapée quand même... Mais pour l'Hymne à l'amour, si le ciel bleu sur nous peut s'effondrer et que la Terre peut bien s'écrouler, peut importe que Céline soit un peu tapée. Ça n'empêche pas la foule de chanter à tue-tête...

Quelle heure est-il ? demande peut-être la dame. Bientôt 23 heures. Si on rentrait?

Une dernière photo de beautiful people, histoire de quitter la fête sur une bonne impression... Et au lit...

Demain est un autre jour. Nous reviendrons voir si Paris a survécu à la nuit où les basses n'ont pas cessé de nous bercer depuis l'autre côté du cimetière Montmartre.
Ça commence mal... Ce ne serait pas un camion de pompier qui tourne devant notre immeuble?

Ben non!!! Ce sont 2 camions de pompiers et ils ne vont pas loin de chez nous en plus...

Quelqu'un a dû oublier d'éteindre un gros mégot... Mais plus de peur que de mal et de fumée que de feu... Ouffff !

Kestenpensse l'orchidée? On ose quitter notre nid douillet et mettre un pied dans Paris ravagé, Paris outragé, Paris martyrisé? Reste-t'il encore deux pierres l'une sur l'autre? Paris brûle-t'il ????

A première vue, tout est calme... Les pavés sont toujours à leur place et il y a même des gens normaux en terrasse, qui n'ont pas l'air de zombies et consomment autre chose que de l'aspirine à forte dose...

Notre orchidée a donné le ton : le rose est mis...

... aux façades et sur le bitume

C'est un dimanche comme les autres, le deuxième dimanche matin de l'été et la nature parisienne exhulte, comme ce savonnier de Chine. Zut! encore un truc made in China, on va plutôt l'appeler arbre aux lanternes ou mimosa d'été.

Un peu plus loin, nous rencontrons un mur un peu surchargé. Mais les rues sont toujours propres. Pourtant, nous sommes à "South Pi", dans le quartier de la rue des Martyrs où ça a dû chauffer cette nuit...

Les murs du coin ont plein de choses à raconter... À défaut d'être dévasté, Paris serait-il un cirque????

Ça se confirme...

Après la Chine et le cirque, voilà le Japon qui s'invite...

.
Philippe, Yasmin, Harold, les filles d'Ukiyo auraient quitté Alicante pour Paris, et on ne nous a rien dit??? Je rigole !!! Mais il faudra un jour faire un test comparatif...

Pas de poisson cru dans cette librairie... Vive le poisson fesse et vive le rose encore une fois...

Paris voit vraiment la vie en rose ce matin...

Ceux-là n'ont pas reçu le dress code... Mais quelle élégance, quel style! Ça c'est Paris...

Et ça c'est nous... À la vôtre!!!!!

Une adresse à tester à notre prochain passage... pas Les blancs becs mais la table d'à côté... On vous dira!

Fin de promenade estivale à Paris. Henri-Claude, resté quelques jours sur place, a décidé de vous rassurer pleinement... Il a pris un bain de jouvence et de retour aux sources, mais il rentrera bien à Moraira. Le métro, ça calme...

Et Paris sera toujours Paris... La Tour Eiffel veille...

À suivre pour de prochaines aventures espagnoles... et vive la jeunesse!!!
Ma chère Catherine, toujours un plaisir de te suivre dans tes aventures que tu rapportes tellement bien sur tes blogs
. Merci à Henri Claude pour les photos qui sont vraiment magnifiques.
Un véritable reportage.
Bisous à tous les deux.
Harold
Magnifique ce blog! Vive la fête de la musique aux Abbesses : un vrai bain de jouvence…