Sur les chemins du Portugal

Aujourd'hui, dernière étape espagnole avant le Portugal. Nous quittons Cordoue pour le parc de la Doñana. Direction sud ouest, vers Cadix.

Les champs de coton succèdent peu à peu aux champs d'oliviers.

Nous sommes lundi et la circulation se densifie. Les convois exceptionnels se suivent : une énorme cuve... un mobile home...

Petit à petit, l'Andalousie vire au sud et s'assèche. Les champs d'oliviers et même de coton se font plus rares. A la place...

Je vous jure que cette photo n'est pas trafiquée...

Difficile de croire que nous sommes proches du parc national de la Doñana, une réserve naturelle d'oiseaux migrateurs et de lynx (mais nous n'en verrons pas la queue d'un), située à l'embouchure du Guadalquivir.

Nous espérions pouvoir prendre un bateau mais entre la météo marine un peu agitée et l'absence de touristes en nombre suffisant (15 minimum), ledit bateau n'a pas prévu de sortir avant mercredi. Et nous sommes lundi.

Flûte!!!

Nous revenons effectivement bredouilles de notre tentative de traversée du bras de fleuve. Malgré toute sa faconde, Henri doit se rendre à l'évidence. Quand c'est non, c'est non!!!

L'Office du Tourisme de Sanlucar de Barrameda (situé bizarrement dans l'Usine de Glace, mais comment s'en étonner dans un pays où nous achetons nos fromages chez le boucher et nos meilleurs fruits et légumes chez le marchand de graines pour oiseaux???) nous confirme qu'il n'y aura pas de bateau avant mercredi et que nous pouvons en revanche faire un tour avec nos 4X4 dans une partie plus accessible (mais moins riche en animaux) du parc.

Bon... finalement, même si les nids de poule sont au moins aussi nombreux, les flamants roses et les spatules, sans parler des limicoles en tout genre et des rapaces, sont au rendez-vous et ne nous déçoivent pas..

Bonne pioche!!!

Très sympa le camping La siesta de la gaviota (la sieste de la mouette). Charmant même... S'il n'y avait pas tout autour, ces champs fraîchement engraissés de merde de porc. Sans parler des mouches que le parfum de lisier a attiré à cent kilomètres à la ronde.

Du coup, tout le monde se bat pour aller au ravitaillement à la ville voisine...

Nous somme volontaires pour la boulangerie dans la ville voisine de Chipiona, bien croquignolette et bien fleurie.

Las!!! La première chaudement recommandée par notre hôtesse est exceptionnellement fermée ce lundi après-midi. Et la seconde vient de fermer pour cause de livraison de pain en mobylette. "Vuelvo dentro de cinco minutitos!". Finalement nous reviendrons avec du pain dans un camping un peu moins puant mais où les mouches continueront à nous harceler jusqu'au coucher du soleil...

Encore une petite escapade sur la plage qui jouxte ou presque le camping. C'est une magic place à la magic hour ... Et la mer est bonne en plus! Le rêve...

C'est tout pour aujourd'hui.

Demain, le titre de ce blog prendra tout son sens... Enfin!

Bonne nuit...