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Sur les chemins du Sénégal J2

  • Photo du rédacteur: catherineyautier1
    catherineyautier1
  • 3 mai 2024
  • 3 min de lecture

Vendredi 3 mai, deuxième jour au Sénégal. Notre chemin des écoliers vers le pays Bassari passe par le Sine Saloum, un delta formé par la confluence des fleuves Sine et Saloum. Le Sine Saloum est, pour notre plus grand plaisir une réserve naturelle d'oiseaux et d'espèces animales, qui s'en donnent à coeur joie entre marigots, lagunes, cordons sableux et petits villages de pêcheurs. Nous y serons dès ce midi. Mais il faut d'abord nous arracher de M'Bour...

Salut les gars!!!

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Et nous voilà partis pour une soixantaine de kilomètres vers le sud. Et le plus grand baobab du Sénégal, excusez du peu! En feuilles à cette saison, comme ses congénères plus petits...

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et à l'ombre duquel toute une petite vie de quartier s'organise...

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Malgré les innombrables nids de poule qui mitent le goudron de notre route, le pick-up Mitsubishi de Didier a roulé vaillamment. Le paysage urbain et la brousse laissent la place à une grande étendue blanche de salines. Nous voilà déjà aux portes du Sine Saloum.

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L'apparition des premiers spécimens d'avifaune (bref, des premiers volatiles du coin...), de vulgaires hérons garde-boeufs, fait aussitôt jaillir Henri-Claude de la voiture. Et une fois sorti, difficile de l'y faire rentrer à nouveau. Le voilà décidé à rester accroché à la portière!!! Heureusement que notre prochaine halte n'est pas loin.

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Le lodge des Collines de Niassam, à l'entrée du Sine Saloum. Là !!!!.... Enfin... au dessus du doigt de Didier, pas loin des deux points mauves, juste avant Palmarin.

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On pourrait d'ailleurs aussi bien se trouver sur la lune ou en pleine faille spatio-temporelle. En dehors du monde en tous cas, dans une bulle de calme, de beauté et de sérénité, là où rien de laid ou de mauvais ne peut nous atteindre... Ici...

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Pas vraiment de collines dans ce Lodge des collines de Niassam. Mais des lagunes, du sable, des baobabs...

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... quelques zébus nonchalants qui cheminent... nonchalamment... Des zébus, quoi....

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... suivis de Fatou(s) qui reviennent tout aussi nonchalamment après avoir nettoyé quelques bungalows...

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Des touristes sous le charme...

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Un Didier incognito sous le baobab (chacun son truc...)

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Des bungalows où on poserait bien ses valises...

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... et des oiseaux, des oiseaux, des oiseaux... Des choucadors à longue queue (plus connus sous le nom de merles métalliques), des rolliers d'Abyssinie, des pélicans, des vanneaux éperonnés, des tourne-pierres, des guêpiers nains, un cordon bleu, des francolins, un œdicnème soi-disant criard mais en l'occurence silencieux...

Des gonoleks de Barbarie...

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... des tisserins comme s'il en pleuvait... dans les arbres

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... et à table...

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...un cochevis huppé, très difficile à identifier, surtout lorsque sa crête se fait discrète...

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... des aigrettes des récifs, dont celle-ci qui semble être la seule énervée de ce petit monde paisible et qui dégage d'un coup de bec agressif un vanneau éperonné qui passait par là...

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C'était d'ailleurs bien la peine de chasser tout le monde si c'est pour s'envoler juste après... (Je la soupçonne de faire ça juste pour nous montrer ses pieds orange).

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Et enfin, last but not least, des callaos à bec rouge, dans leur environnement naturel...

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... ou tapant au carreau pour entrer dans un environnement moins naturel. Bon, ben puisque vous ne voulez pas me laisser entrer dans votre monde...

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... je boude sur mon toit!

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Pas de serpents dans les parages. Savez-vous pourquoi? Parce que le sol est "coquillé". Et les coquillages qui le recouvrent empêchent l'accès des rampants...

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Les agames des colons ne se sentent pas concernés. Ils ont des pattes eux. Et il y en a partout, sur les murs, sur les troncs, sous les fleurs de bougainvilliers, sur la terre... Des femelles grisounes surtout. Celui-là est un mâle et fier de l'être... qui pourrait jouer sans masque dans Game of Thrones.

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Quant à nous, après avoir sillonné les planches...

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... photographié à tout-va...

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... été photographiés

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... nous sommes passés à table!

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Avant de terminer l'après-midi à l'écolodge de Palmerin,

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par une baignade mémorable dans les vagues d'une mer incroyablement bonne...

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C'est tout pour aujourd'hui. Après de multiples coupures de Wifi, l'épisode se termine entre la poire et le fromage, ou plutôt entre le tazin (qui se révèle être un couzcouz) et la tarte au coco (qui se révèle être une banane même pas flambée...).

Le soir tombe sur la lagune.

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Demain est un autre jour. Nous partons à Toubacouta en passant par le musée d'art africain de Djilor. À suivre...





 
 
 

1 commentaire


Marie Bodson
08 mai 2024

Quel beau pays !... Quels beaux oiseaux !!.... Belle atmosphère, hmm !

Et touristes manifestement plus que satisfaits !!!

Chouette découverte pour nous !

Merci Catherine et gros bisous à tous 2.


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