Sur les sentiers de la Costa Blanca

Vendredi 7 octobre, les prévisions météo de ces derniers jours, particulièrement pluvieuses, ont conduit au report de notre rando de groupe programmée à Javea. Mais ici, même annoncées, les averses orageuses ne montrent pas toujours le bout de leur nez. Le ciel est d'un bleu insolent ce matin et puisque la météo se fout de nous, nous rejoignons au pied levé (ha! ha! ha!) un autre groupe en partance pour Tormos.

Ce charmant village perpétue la tradition des peintures ru(e)pestres et ne risque pas de perdre son identité, qu'il se répète à longueur de ruelles...

Ici, on marche sur les tags. Pas que sur les tags d'ailleurs...

Ce qui éclate ces jeunes femmes, c'est qu'un d'entre nous vient d'écraser par mégarde son pied droit sur la déjection généreuse d'un chien... analphabète sans doute!

Mais la nature nous appelle...

Toujours aussi belle, et généreuse elle aussi...

Sur la senda dels poets (les petits puits, pas les poètes...), la terre, bien grasse, colle à nos semelles. Attention à ne pas glisser sur les pierres et les rochers!

Là aussi, on trouve des abris sous roche, sans peintures rupestres, ceux-là.

Et même si cet aplomb rocheux semble avoir mis ses peintures de guerre, il ne s'agit en fait que des traces noires de ruissellement de l'eau qui s'y infiltre. Une eau acide qui finira, millénaire après millénaire, par éroder la pierre et provoquer son effondrement (dixit Georges, ancien géologue et notre guide dans cette randonnée).

Là en revanche, ce sont bien des peintures de guerre, ou plutôt l'oeuvre abstraite et non signée de barbouilleurs de pierres en balises (et au delà, une des innombrables photos du genre collectées par Henri en vue d'une exposition, ou d'un livre, ou... juste parce qu'elles sont belles et le font rêver).

Quand je disais que la nature était généreuse, elle l'est surtout en odeurs. La pluie qui est (quand même) tombée ces jours ci réveille des fragrances de thym et de romarin dont les plants abondent par ici.

Mais les rares figuiers que nous rencontrons sont dépourvus de fruits (alors qu'il y en avait encore dans le Vall de la Gallinera).

Et orangers et plaqueminiers (l'arbre à kakis ou plaquemines...) n'ont aucun fruit mûr à nous offrir. D'ailleurs, il serait malvenu de nous servir dans ces arbres, visiblement destinés à la production, d'autant que leurs propriétaires ont l'élégance de ne pas clôturer leurs terrains. Une aubaine pour nous autres randonneurs qui pouvons couper à travers champs...

Cette sauterelle, déguisée en pierre sur laquelle elle est posée, semble monter la garde.

Mais attention au serpent de la tentation...

Serpent? Quel serpent???

Ce n'est qu'un lézard de couleur verte, tellement long que sa queue n'est pas totalement rentrée dans la photo!!!

Et c'est tout pour cette randonnée de Tormos! Ou presque! Il manquait LA vue panoramique. Voilà... C'est cadeau!!!!

A la prochaine...