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Sur les sentiers de la Marina Alta

  • Photo du rédacteur: catherineyautier1
    catherineyautier1
  • 19 oct. 2022
  • 3 min de lecture

Mercredi 19 octobre, nous repartons chevaucher le tigre. Ou plutôt grimper le Cheval Vert (el Cavall Verde, encore appelé en valencian Penyó Roig). En fait, les 2 sommets de ce massif qui culmine à 789 mètres ressemblent plus aux 2 bosses d'un chameau minéral qu'à un cheval et encore moins un cheval vert!!!

Pour cette reconnaissance, nous sommes quatre, Guy, à la fois randonneur en chef et doyen des randonneurs de notre association, José, Henri et moi. Et, après 5 heures de marche et 512 mètres de dénivelé, la reconnaissance conclura à une randonnée difficile à réserver à des marcheurs expérimentés et en pleine forme physique (être octogénaire n'est pas indispensable mais serait un "plus"...).

Départ de Murla, le village au clocher le plus zarbi de toute la Marina Alta... dans une ambiance brumeuse.


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Après un début de montée par le chemin de croix du village (tout un programme que nous espérons non prémonitoire), première halte à l'Ermita Saint Sebastien...

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... pardon! Sant Sebastia (les saints parlent en valencian par ici), construite au 14ème siècle, la plus ancienne de toute la Communauté de Valence. Il paraît que les habitants de Murla viennent y faire la fête tous les 20 janvier...

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Deuxième halte à la croix plantée à flanc de montagne et qui se la joue Eiffel...

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La pente est raide, la montée physique, et quand on a des petites jambes comme moi, pousser sur les bâtons ne suffit pas, il faut souvent utiliser les prises des rochers pour tirer le poids du corps et gravir les passages les plus escarpés. Du coup, on avale le dénivelé très rapidement...

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Les nuages montent en même temps que nous, et la crainte d'être engloutis par la purée de pois provoque une brève accélération de notre rythme.


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Mais rien à craindre... Le soleil, qui nous avait bien épargnés pendant le début de notre grimpette, donne un grand coup de balai dans le ciel. Il éclaire le paysage, réchauffe l'ambiance et calme nos ardeurs! Trop fort, le soleil!!!!

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Même Guy ralentit!!!

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A force de monter, le premier des 2 sommets est en vue.


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Le terrain est très accidenté mais heureusement le balisage est omniprésent. Ici, on dirait un visage de femme maquillée comme une voiture volée...

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Ceinture et bretelle, avec des cairns qui défient toujours plus les lois de la gravité...


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Et voilà le deuxième sommet du Cavall Verde (la deuxième bosse du chameau, vous suivez toujours?...)

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Vous l'attendiez tous... J'ai le plaisir de vous offrir le pano du jour!


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Chouette! Il n'y a plus qu'à descendre. Enfin... plus facile à dire qu'à faire. Heureusement, la paroi est équipée d'une via ferrata, dans sa partie la plus scabreuse.

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Yeees!!! On l'a fait. Nous sommes au pied des 2 mamelons. Nous avons parcouru les 3 kilomètres les plus durs sans problème en près de 4 heures. Il ne reste plus que 5 kilomètres de descente vers la plaine et Murla.

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Nous laissons le massif et le minéral derrière nous.

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Place aux petites fleurs du chemin, des grosses pâquerettes à moins que ce ne soit des petites marguerites (dans le doute, nous les avons baptisées Pâquerites Marguerettes mais ce sont des pâquerettes d'automne)


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... et salsepareille qui embaume tellement fort qu'elle couvre l'odeur d'automne désagréablement doucereuse des caroubiers en fleurs.


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Et n'oublions pas les crocus, même s'ils étaient plus présents dans la montée que dans la descente!

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Et Murla, c'est par où???

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Suivez le cairn et vous trouverez...

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C'est tout pour le PR-CV 426.

Vendredi, nous repartons pour de nouvelles aventures du côté de Pétrel (la Silla del Cid), histoire de voir si Rodrigue a du coeur...

A suivre.

 
 
 

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