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Sur les sentiers de la Sierra Gelada

  • Photo du rédacteur: catherineyautier1
    catherineyautier1
  • 20 mars 2024
  • 5 min de lecture

Mardi 19 mars, c'est la grande vadrouille de l'UFTM sur la Sierra Gelada, ce massif du bord de mer qui déroule ses hauts et ses bas entre Albir et Benidorm. Nous sommes 26 à y randonner. Dix au départ d'Albir sur une boucle difficile de 7 kilomètres, Bernard en tête, suivi de Marie, Anne-Françoise, Philippe L., Guy, Danie, Nina et Philippe, Patrice et Monique. Et seize en traversée classée très difficile, de Benidorm à Albir, Daniel, Marc, Hervé et Marina, Michel et Anne, Philippe et Emilie, Didier, Jean-Marc et Pascale, Fabienne, Hervé et Magali, et moi et moi et moi..., guidés par Henri-Claude.

Ça c'est nous... sauf le guide qui prend la photo.


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Ça, c'est eux... ou presque (si Nina prend la photo, où est Philippe L. ???)


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Et ça, c'est la brume qui noie le paysage, pas tout à fait assez pour camoufler Didier, dans sa tentative dérisoire de chasse à la perdrix à mains nues...


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mais suffisamment pour gommer Benidorm et ses gratte-ciels sur nos photos...


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Une brume en arrivage direct de la mer dont la surface n'en finit pas de s'évaporer, la faute aux températures anormalement élevées qui règnent ici depuis quelques jours.


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Ça, enfin, c'est ce que nous aurions vu par temps clair, comme en janvier 2023 lors de notre précédent passage. Mais nous y avons gagné un peu de fraîcheur... On se console comme on peut!


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Difficile de croire qu'il y a vraiment Benidorm derrière nous...


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... et la mer tout en bas...


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Alléluia!!! Mer, et même île, à l'horizon. Tout n'est pas perdu!!!!!


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Hélas, la trouée se referme et la brume revient au galop, nous laissant à peine le temps d'entrevoir la dernière descente ou la prochaine montée. Car la Gelada, c'est une montagne russe plantée au bord de la Méditerranée....


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et qui passe son temps à grimper...


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... et redescendre tout de suite après! Cache ta joie Magali!!!!!


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N'exagérons pas... Il y a aussi quelques faux plats sur la crête, des entre-deux...


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avec parfois en prime une vraie-vue sur un bout de mer...


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... de quoi rendre un guide heureux!!!


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Sans parler du photographe qui saute aussitôt sur l'instant pour remettre un peu de couleur et d'élégance dans ce monde brumeux.


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Et c'est reparti pour le versant suivant. Pas question de traîner en route...

Nous avons un challenge collectif : finir tous ensemble dans un restaurant d'Albir cette double rando à deux circuits et deux vitesses. Ça ne rigole pas dans les rangs!!! Je ne sais pas comment Bernard gère le sujet dans son groupe. Mais ici, Henri-Claude a sorti le chrono... et le fouet!!!!


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Même pas le temps de s'arrêter pour admirer ces grottes dans la falaise avant qu'elles ne se fassent avaler par la brume qui ne chôme pas elle non plus ce matin!


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une nouvelle montée se profile (la cinquième? à moins que ce ne soit la sixième, j'ai assez vite perdu le compte...)


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la plus raide de toutes en tous cas...


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celle qu'on ne peut pas monter les doigts dans le nez ...


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... car on a bien besoin de toutes ses mains, sans oublier de sourire entre deux quatre-pattes.


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On a dit sourire, pas crier Pascale!!!


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On a dit sourire, Magali!!!


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On a dit... qu'on est arrivés et qu'on a beau frimer maintenant, on est bien contents de ne pas avoir oublié quelque chose en bas (sans compter que c'est le genre de pente qu'il vaut mieux grimper que descendre...)


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Il est midi. On a bien mérité une petite pause quatre heures! Pas négociable de toute façon. Sinon, grève générale!!!! Souris, Magali!!!!!!


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Après une âpre négociation avec le patron du syndicat des randonneurs...


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un accord est trouvé et c'est l'embellie...


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La Direction lâche tout... même sa pâte de dattes!!! Ce sera dur de revenir la prochaine fois avec seulement du gingembre... C'est ça, les acquis sociaux. Ils en veulent toujours plus.....


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Mais quelle belle image de paix sociale retrouvée à deux doigts du gouffre!!!


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Pendant ce temps-là, tout va pour le mieux dans l'autre groupe, tout sourires, qui n'a pourtant pas chômé non plus avec sa longue, longue, longue montée aux antennes d'Albir...


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La zénitude et la joie semble régner ici!!!!


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Enfin... il paraît...


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Les voilà justement qui redescendent des antennes...


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On va pouvoir leur poser directement la question. Ohé!!! Ça va les amis???


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Non seulement ça va, mais ils sont d'accord pour adopter illico Philippe D. et Émilie, transfuges consentants pour cause de genou mal en point à qui son propriétaire souhaite épargner la longue descente inconfortable qui nous attend...


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Car lorsque nous nous croisons, notre groupe n'en est encore qu'à la moitié du chemin. Après le sommet du Gouverneur, ses antennes et ses 440 mètres d'altitude, il nous faudra redescendre d'un trait avant de rejoindre les 5 véhicules laissés au parking du Phare d'Albir.


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Voilà les antennes, point culminant et dernier des 7 sommets de notre traversée de la Gelada, à défaut d'en être le site le plus photogénique. Deux bonnes surprises sur cette image : la brume s'est dissipée et Michel a enfin renoncé à sa polaire noire!!!


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Ouf! La grande descente finale est derrière nous. Sans bobo, tant mieux, et sans photo, tant pis... Mais en auriez-vous plein les pattes, madame et messieurs? Je vous ai connus plus fringants. D'habitude, vous restez debout pour changer de chaussures...


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Tout le monde est là. Challenge réussi!!! Nous sommes même arrivés les premiers malgré un parcours de 7,5 kms , 500 mètres de dénivelé et un chrono record de 4 heures (3h56 très précisément). L'autre groupe nous a rejoints un peu plus tard sur le parking au terme d'une rando de 7 kms et 450 mètres de montée bouclée en 3h45...

Nous avons tous bien mérité notre délicieux déjeuner au restaurant Nilah et le feu d'artifice de blagues de notre trio Hervé P., Jean-Marc S. et Philippe D., des champions toutes catégories de délicatesse et de poésie...


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Le genre de déjeuner où tout le monde aime tout le monde à la fin. Les gars, faudrait quand même pas oublier qu'Émilie est là, et moi aussi...


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Et surtout le genre de déjeuner qui se conclut par le désormais célèbre ballet russe du chupito et sa chorégraphie en 3 temps pour coude (et un seul bras Guy!!!)

Premier temps, on coince le verre plein dans le creux du coude...


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2ème temps, on rapproche le coude et le verre de la bouche...


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3ème temps on boit... jusqu'à la dernière goutte et sans en renverser une seule... (Guy, on voit ton deuxième bras...)


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Clap de fin de La grande vadrouille sur la Sierra Gelada!

Enfin, presque... Il faut encore pour certains, revenir au parking du Phare d'Albir, réussir à déverrouiller notre Countryman que nous avons fermé avec la clef à l'intérieur du coffre (une erreur à ne jamais commettre avec les bagnoles allemandes, sauf à avoir l'application qui va bien sur son téléphone portable, son portable chargé dans sa poche et du réseau...), et repartir à la Croix de Benidorm récupérer les 3 voitures que nous avons laissées au départ de notre rando. Ouf!!!!!!!!!!!!!!!!!

Résultat de cette journée (trop) bien remplie, je me suis endormie à 21 heures sur mon blog...

Le voici, le voilà... Et à suivre dans 2 jours pour une nouvelle escapade montagneuse... en espérant que la brume ne décidera pas de s'inviter cette fois-ci!


 
 
 

1 commentaire


Denise Abril
Denise Abril
22 mars 2024

Époustouflant ! Félicitations à tous les acteurs de cette épopée embrumé et à sa rédactrice épuisée ! 🤩👏👏👏

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