Sur les sentiers de las dos ermitas de Gata de Gorgos
- catherineyautier1

- 12 juin 2024
- 4 min de lecture
Mardi 11 juin, notre doyen Guy souffle une bougie de plus et ne sait pas encore qu'il va fêter ça avec 33 autres convives à Jesús Pobre dans la toujours chaude ambiance de Casa Rosita. Ce qu'il sait déjà, c'est qu'il va passer une excellente journée, consacrée à l'une de ses activités favorites : randonner en bonne compagnie sur les sentiers bucoliques et confortables de Gata de Gorgos. Nous sommes 26 à l'accompagner par cette matinée un peu grisouille : Yasmin, Fanny, Philippe N. et Philippe L., Thierry et Jeanne-Marie, Jean-François et Nathalie, Alain et Dany (et Tonka sur ses 4 pattes), Philippe et Monique S., Michel T. et sa fille Caroline, Edouard, Hélène, Robert, Bernard et Kristien, Marie-Thérèse, Jean-Claude et Micheline, Bernard et Françoise, et enfin, Henri-Claude et moi... Belle équipe (presque) parfaitement franco-belge où les premiers l'emportent d'un cheveu sur les seconds 14 à13.
Alors, bon anniversaire Guy, en forme comme d'habitude, tout au bout à droite de la photo!
Et en route, mauvaise troupe!!!!

En ce début juin, la campagne est moins riante et fleurie que les années précédentes. Elle paie un lourd tribut au manque de pluie de ces 8 derniers mois... Heureusement, on peut toujours compter sur les increvables lauriers roses pour colorer les lits de rivière, même à moitié ou totalement asséchés!

Ni la sécheresse ambiante ni le risque de pluie matinale ne douchent l'enthousiasme de nos amis belges Philippe et Monique, tellement heureux d'être là qu'ils grimpent aux arbres...

Retour au sentier... C'est tout de même plus sûr et la randonnée a beau être facile, nous avons 10 kilomètres à parcourir...

... et quelques petites montées à gravir!

Oh, un cheval!!! Ben oui, Robert, c'est normal... Notre sentier longe l'arrière du haras de Vall de Cavall.

Ce pauvre cheval se souviendra de notre passage. Il n'a pas apprécié la décharge que je lui ai transmise en faisant du coude au fil électrifié alors que je lui caressais le museau. Moi non plus d'ailleurs... Mais lui n'avait rien demandé...

Édouard non plus... et surtout pas cette photo d'un panneau de cul de sac retourné et détourné par le mauvais esprit de Bernard qui avait pourtant jusque là l'air d'un garçon bien sage et bien élevé...

Guy en tête, la troupe poursuit son petit bonhomme de chemin, à moitié rhabillée de Kway après quelques grosses mais heureusement très éphémères gouttes de pluie...

Le Montgo est toujours dans les nuages mais un rayon de soleil vient éclairer le paysage au moment où nous atteignons le très photogénique Ermitage de Benisaina. Dieu existerait-il?

Charmant, non? Vu d'en haut sous un coin de ciel bleu...

... et, un peu plus tard, d'en bas.

Les fleurs se font rares en ce printemps. Celles de cet arbre d'une élégance piquante qui répond au doux nom d'épine de Jérusalem captent tellement bien la lumière qu'elles attirent les photographes comme des mouches...

Dans la série ombre et lumière, voici un tunnel épais de cannes de Provence, tellement sèches qu'il ne faut surtout pas faire d'étincelles en marchant...

Même les oliviers sont secs et les olives plus que rares. Mais que nous réservent ces vignes au vert prometteur? Rendez-vous dans quelques mois pour le savoir...

Philippe est inquiet... Non, rectification... Philippe a mal aux pieds, il manque une ou deux pointures à ses chaussures... qui ne sont d'ailleurs pas les siennes. Mais c'était ça ou des tongues...

Courage Philippe! Nous n'avons jamais été aussi près d'arriver... sous la pluie qui nous a rattrapés, une pluie bien grasse et qui ne fait pas mine de s'arrêter cette fois...

Voici l'Ermita del Santisimo Cristo del Calvario. Et le miracle attendu se produit... La pluie cesse. En fait non, mais nous sommes enfin tous à l'abri et au sec..

Ça sent le chien mouillé par ici, vous ne trouvez pas? Question de point de vue... Si on lui demandait son avis, Tonka répondrait peut-être que ça sent plutôt les pieds...

Elles sont belles mes papayes!!! Elles sont belles !!! Yasmin ne se déplace jamais sans ses papayes et sans son KWay - ou Kelme - assorti... Quelle classe !!!

La rando s'achève après un peu moins de 10 kilomètres, 148 mètres de dénivelé et 3 heures 3/4. Place au banquet !!!! Où nous ont rejoints pas moins de 3 Béatrice(s), 2 Michel(s), 1 Marie-Claire, 1 Nicole, 1 Marc et 1 Ingrid. Sans compter Béatrice et Marc, Hervé et Magali, Jean-Marc et Pascale, Michel et Anne, Hervé et Marina et Jeanine, autour de la table en pensée mais retenus ailleurs, et tous ceux déjà rentrés en Belgique ou en France qui auraient aimé en être...

Devant sa fideuá, Guy est pris d'un léger doute... Tout ce monde et cette ambiance festive...

Vous n'auriez pas entendu parler d'un anniversaire, les amis? Non, non... Quel anniversaire d'ailleurs? Didier n'est même pas là...

Pas celui d'Henri-Claude non plus... Il fait juste son show et sa campagne comme d'habitude...

Mais voilà que soudain, juste au moment où il n'osait plus y croire... Cumpleaños feliz, cumpleaños feliz, joyeux anniversaire Guy, joyeux anniversaire...!!!

Il manque des bougies... Mais pas question de mégoter sur le souffle...

Et c'est un président d'honneur en délire (et en pleine forme) qui célèbre enfin son 87ème printemps, sous les acclamations de la foule!!!

Pas de réjouissances sans l'exercice désormais rituel du chupito sportif... dont voici la variante belge...

expérimentée avec bonheur et sans en perdre une goutte par ce néophyte particulièrement doué...

C'est tout pour ce petit blog et ce grand moment.
Et à suivre, incessamment sous peu, pour de nouvelles découvertes viticoles...
Mais n'oubliez surtout pas, les amis... 5 fruits et légumes par jour ! Et surtout des papayes... Et vous aurez la même forme que Guy!



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