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Sur les sentiers de Maserof

  • Photo du rédacteur: catherineyautier1
    catherineyautier1
  • 13 juil. 2024
  • 4 min de lecture

Vendredi 12 juillet, encore une case non cochée sur le calendrier, en tous cas si on peut vivre sans aller au marché de Moraira. Une occasion de plus de partir nez au vent sur les sentiers... Mais, début des fortes chaleurs oblige, partir tôt, donc partir près. Et partir utile si possible. Justement, certains s'interrogent sur le niveau de la rando "difficile" programmée pour la semaine prochaine. Est-elle difficile mais pas extrêmement comme annoncé, ou juste difficile, voire pas si facile quand même???? Et surtout, est-elle suffisamment ombragée pour éviter déshydratation et surchauffe musculaire? Henri-Claude l'a déjà faite mais à une autre saison et en des temps déjà lointains. Un rafraîchissement de mémoire et une ultime répétition ne seraient pas superflus...

C'est dit, vendredi 12 juillet, nous partons nez au vent (en espérant qu'il y en aura...) sur les sentiers... de Maserof et du barranc de les Murtes! À cinq, en formation commando, accompagnés de Françoise et Daniel, venus de Tibi pour l'occasion, et de Louis, volontaire une fois de plus. Merci les amis... Et en route... au propre comme au figuré!

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Une route que nous quittons heureusement au bout de quelques centaines de mètres pour l'un des éternels sentiers de pierres, pinocha et terre rouge de la zone. Regardez comme nous avons l'air content de crapahuter en terrain connu, sous un couvert de pins...

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et, quand la pinède cède la place au non moins habituel plateau rocailleux, sous un couvert nuageux bienvenu. Va-t-il pleuvoir? Que nenni!!! Ce ne sont que les moiteurs de la nuit condensées au petit matin en masses nébuleuses. Qui nous protègent du soleil pendant les 150 premiers mètres de dénivelé, ce qui ne nous empêche pas de transpirer à grosses gouttes... le prix à payer pour cet écran solaire dans un air gorgé d'humidité.

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Déjà les nuages se déchirent autour de cette ruine... tels des partis politiques dans une assemblée décomposée recomposée (toute ressemblance...)

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... et ce plafond, ou ce qu'il en reste, laisse passer le bleu du ciel!

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Même les pierres brillent sous les rayons du soleil. Enfer et damnation!!!! Allons-nous cuire pendant le reste de la montée et de la rando?

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Non!!!!!!! Car il y a du vent, comme le proclame artistiquement cette magnifique plaque à l'entrée d'une propriété. Vive le vent, vive le vent d'été!!!!

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Un vent qui a tout nettoyé. Enfin, presque... le sommet de la Penya Talai peine encore à se débarrasser de ses scories nuageuses alors que nous continuons notre chemin sur le plateau de la Devesa...

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Ça y est. Seule la sierra de Bernia garde un léger voile... Un rien vous habille, ma chère !!!

Quant à nous, nous entamons une première descente vers la plaine, le pied léger et fingers in the nose...

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Jusqu'à cette petite route que nous quitterons bientôt pour retrouver les cailloux et la pente. Qu'est-ce que tu photographies Louis???

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Ça ne peut pas être ce panoramique. Ça, c'était avant... quand on descendait encore le long du sentier..

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Ni cette falaise qui nous surplombe, c'est une photo d'Henri-Claude... Qui ne surprend hélas aucun bouquetin en train de gambader...

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Ah, c'est celle-la, de la même falaise d'ailleurs, en plan plus large mais tout aussi privée de bêtes à corne...

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Nous entamons la dernière montée, pas trop dure, juste ce qu'il faut pour une rando difficile--mais-pas-exagérément, pas trop chaude, juste ce qu'il faut pour un vendredi 12 juillet dans la Marina Alta!!!

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Et surtout, pas trop longue... D'ailleurs, voilà déjà le restaurant Verd i Vent...

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Même fermé, un restau ça donne faim. À nous dattes, mangues séchées et autres gourmandises... Pas d'amandes au menu de cet almuerzo rapide. Il n'y en aura pas non plus je le crains sur les branches de ces amandiers desséchés et malades qui nous regardent repartir pour les derniers kilomètres de la boucle. Les pauvres ne passeront sans doute pas l'année.

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Pas comme ces vignes, pas bien grosses, mais qui résistent comme de vaillants petits soldats et se préparent pour la prochaine vendange.

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Sentier de sous-bois au programme d'un début de descente tranquille... sauf pour le coccyx de Louis, victime d'une glissade...

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Le compte est bon Henri-Claude? Nous sommes tous là???

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Presque... Où est Louis? Pas dans le sac à dos de Françoise, c'est sûr...

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Non! Quand il ne glisse pas, Louis musarde et vit sa vie... Sans doute en train de photographier ce bout de falaise poétiquement égaré dans la forêt. Louis est un solitaire et, même dans un groupe de cinq, il a parfois besoin de se retrouver seul avec lui-même au pied d'une falaise poétique...

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Voilà en revanche un barrage de retenue moins poétique que pathétique. La pluie n'est pas encore pour aujourd'hui... Alors une cascade ou un lac, n'en parlons pas!!!!!

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En attendant, nous arrivons presque aussi frais que des gardons dans la dernière ligne droite...

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...sous l'oeil blasé d'un aigle de pierre posé sur sa souche

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Il ne manquait plus qu'un nain de jardin pour compléter ce curieux tableau au bord du chemin. Le voilà... Salut et merci à l'artiste anonyme qui ne nous a pas déçus....

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Et salut les amoureux! Les occasions de marcher main dans la main sur ces sentiers sont rares. Mais quand il y en a une, on peut compter sur eux pour ne pas la laisser passer...

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La reconnaissance qui s'achève après 10 kilomètres tout ronds, 298 mètres de dénivelé et 3h31 exactement, confirme le caractère difficile mais pas trop du parcours prévu pour mardi. Avec un peu de chance, les nuages de début de matinée et le vent frais seront aussi au rendez-vous. Quizás, quizás, quizás...?

Quant à nous, qui avons bien mérité un petit bonus...


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nous faisons durer le plaisir chez Hillevi, "régionale de l'étape" que nous avons eu la chance de croiser hier, et qui nous accueille aujourd'hui dans sa superbe maison sur la route de Jalón à Maserof...

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et sa naia, devant un jardin en majesté sur fond de nature boisée...

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avec des bières aussi fraiches qu'exotiques... Merci Hillevi pour ce délicieux apéro post rando !!!!

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Merci aussi Louis pour le tout aussi exotique Txakolina que tu nous a offert (et pour cette photo qui résume parfaitement la fraîcheur et le frizzante de cet étonnant vin basque). Et pour le chupito final... en attendant l'agua de Valencia que nous finirons bien un jour par découvrir!

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À suivre mardi pour la rando, la vraie...


 
 
 

1 commentaire


baudouinbranders7
13 juil. 2024

Un parcours bien connu et que je préfère, de fait, à partir de Jalon plutôt que depuis Maserof. C'est en le repérant que Guy avait absolument voulu passer , avec brio, une barrière grillagée de près de 2m de haut en ne voulant pas écouter mon wikiloc !

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