Sur les sentiers de Masserof, una vez más (et un "s" en plus)

Mardi 16 juillet, bis repetita placent. La Devesa et Masserof, nous revoilà!!! Cette fois-ci officiellement pour la rando difficile mais sans excès de l'UFTM. Et nous sommes 13 à braver l'été, le vrai. 5 belges, Yasmin, Guy et son invité Pascal, Alain et Francis. Et 8 français, les petits nouveaux Nathalie et Bernard (encore des bretons...), Magali et Hervé, Pascale et Jean-Marc, Henri-Claude et moi. Il doit faire chaud et les nuages sont plus timides que la semaine dernière, mais on nous promet du vent. Tout le monde est en forme et motivé. Ça devrait le faire...

Mais ce serait tout de même mieux si on partait tous dans la même direction...

Et voilà la photo de groupe homologuée du départ de la rando, devant le 22 à Asnières... pardon, le 22 à Jalón (ceux qui n'ont pas compris n'étaient sans doute pas nés dans les années 50/60...

... à une époque où, non seulement les selfies n'existaient pas, mais il fallait une opératrice pour passer un coup de fil!)

Mais revenons à ici, maintenant et cette rando où les choses sérieuses commencent...

Nous découvrons Jalón vu d'en haut qui se réveille gentiment en dessous de nous,

en même temps que le vent qui ne laisse aucune chance à la couverture nuageuse. Une chose est sûre ce n'est pas un jour à grimper les deux bosses du Cavall Verde. Trop sec, trop minéral, trop exposé.

Vive notre petite pente ombragée, où on peut se reposer...

...et s'offrir des pauses hydratation, au prétexte d'attendre Guy et ses deux nounous Pascal et Alain...

Voilà un peu plus d'1 heure que nous alternons montées et répits lorsque le premier palier de décompression du parcours est enfin atteint, un plateau où nous attendent deux chefs d'oeuvre en péril. Comment ça, trois??? Je parle des deux maisons en ruines, moi, pas des trois mountain beauties en shorts, surprises par le photographe!

Je ne sais pas s'il y a des chefs d'oeuvre dans la troupe mais ce qui est sûr c'est qu'aucun péril ne nous guette...

Et c'est très paisiblement que nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin sur la Devesa, où nous retrouvons nos vieilles copines, Peña Talai et Bernia, là où nous les avions laissées vendredi dernier presque à la même heure...

Qu'elle est verte cette vallée qui nous tend les bras. Nous allons la voir de plus près avec ses belles villas qui étalent sans vergogne leurs immenses terrains de jeu. Il y a du mètre carré à gogo et bon marché par ici...

Comme ce gîte de luxe pour anglais (?) qui s'auto-proclame Caserio del Mirador "Family & Friendly holidays".

Il en faut plus pour impressionner la troupe et interrompre le bavardage de nos trois walking beauties, décidément en pleine forme et capables de grimper, transpirer et parler en même temps et tout le temps... Respect!!!!!

Dernier épisode de montée sur terrain caillouteux pour contourner la colline. Cela faisait un petit moment que nous n'avions pas regardé nos pieds...

Des pieds qui nous amènent vaillamment au point culminant de la randonnée, 459 mètres. Quoi de mieux qu'un almuerzo sans chichis et de bon goût pour fêter ça? Ben, un almuerzo sans chichis et de bon goût, tout simplement. What else?????...

... Allez! Si vous insistez, une vue imprenable sur le hameau photogénique qui abrite le restaurant Verd i Vent.

Les pierres du chemin sont surprenantes. Certaines sont même de véritables sculptures anthropomorphiques. Ce n'est pas une raison pour en glisser une dans mon sac à dos, dit Yasmin. Une moche en plus!!!! Je vais trop vite pour vous, c'est ça? Vous voulez me retarder???? J'ai déjà Hervé sur l'épaule droite, moi, et deux bâtons qui ne servent qu'à m'encombrer...

Enfin... parfois, ils peuvent se révéler utiles. Hervé, fais quelque chose!!!!!!

En matière de bâtons, il faut quand même rendre à César ce qui appartient à Guy, le dandy des sentiers glissants, le Louis XIV des barrancs...

Ça y est, Yasmin maîtrise... Appelez-la Aldo! Et prenez-en de la graine derrière!!! Qui dit mieux dans le passage de ce pont?

Hervé nous fait une Pasbecqade. À la fin de l'envoi, il touche... mais quoi?????

Ne plonge pas Francis!!!!! Il n'y a pas d'eau dessous!!!!

Jean-Marc se la joue funambule. Quel mytho!!!!!!

Pascal ouvre la fashion week belge...

Difficile de savoir ce que je fais, il faudrait être dans ma tête. J'ai dû voir trop de porteurs de flammes ces derniers temps...

Revoilà sa majesté le roi Guy. Les belges ont décidément la royauté dans le sang!!!

Et quels beaux culs mesdames!!! Mais de qui peut-il bien s'agir???? Mystère....

Çà ne peut pas être Magali la majorette tout de même ?

Ou Pascale, toute en discrétion et élégance sous son chapeau???

Il n'y a que le petit Alain qui les a vues de face et passe enfin à cloche-pied. Mais il ne dira rien, sauf si vous lui donnez des bonbons. Nananère!!!!

Allez! On avance. Il y en a qui ont soif et la bière bien fraiche ne pousse pas au pied des sapins...

Ce nain de jardin me rappelle quelque chose... Je n'ai pas dit "quelqu'un" Guy... D'ailleurs, son chapeau à lui est rouge.

Tu penseras à te laver les mains Henri-Claude. Le seul chien qui est passé juste avant la photo lui a pissé dessus... Mais quelle belle image de fin de rando, après 10 kilomètres et 291 mètres de dénivelé en 4h25.

Nos mains sont propres et nous voilà tous (ou presque, car Pascal et Francis étaient attendus ailleurs) attablés dans le patio fraichement repeint de la Casa Aleluia de Jalón...

... en compagnie de ses éternels moineaux...

dont ce juvénile, un peu désorienté et sans aucun tabou, qui s'invite à la table de nos voisins jusque dans leurs assiettes...

et même sur leur tête!!! Celle-ci doit lui rappeler le nid familial...

Ben quoi, ça vous dérange????

Mais nous n'en avons pas fini avec les oiseaux. Il faut maintenant aller chez Marie-Claire et Guy, délivrer cette huppe fasciée, attrapée par leur chat, blessée mais toujours bien vivante et terrée depuis le matin dans un coin de leur salon.

Mission accomplie et sauvetage réussi. Bravo Henri-Claude!!!

À suivre et vive le chupito qui donne des ailes!!!